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Psychological safety at work: Critical, important, or nice to have? Where do you stand?
This is the first of a new series of posts that will be featured on the CEO Health + Safety Leadership Network Psychological Safety blog. Michel...
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Dr. Bill Howatt and Louise Bradley : June 2, 2019
Many leaders have created, or are in the process of building, mental health programs in their workplaces. Most are founded on accessibility, transparency and creating an environment where employees feel safe to talk about any issues they are facing.
Many scenarios and situations are considered when planning these programs, but suicide is often excluded.
This isn’t entirely surprising - knowing how to approach the topic of suicide can be intimidating - scary even. However, it is vitally important that employees feel it is “on the table” among all the other mental health concerns they might bring forward, or the results could be devastating.
French version: Comment les employeurs peuvent soutenir les employés qui vivent des sentiments de deuil, de perte ou de regret
Suicide is a major global problem - a leading cause of death worldwide, killing more than 800,000 people each year.[1] Think about the number of people on a 747 aircraft and imagine one plane crashing every month for a year.[2] That is approximately how many people in Canada die by suicide annually. On average, that means 10-12 people in Canada die by suicide every day.[3] The leading causes are mental illness and substance use disorders.[4]
This was a huge issue in Canada before COVID-19, and the crisis has only amplified the risk.
We can expect that the deterioration in mental health and sense of disconnect due to social isolation and physical distancing, combined with fear about financial security, will only increase the risk of suicide in the coming months and years. Mara Grunau, executive director for Centre for Suicide Prevention, suggested that for every one per cent increase in unemployment, there is a corresponding 0.79 per cent spike in suicide.[7]
Managers have a role to play in protecting employees’ psychological health and safety in the workplace, including preventing them from harming themselves and making life-ending decisions.
An important first step they can take is to become aware of suicide risk factors. Some of the more common risk factors identified by the Center for Disease Control (CDC)[8] include:
Another risk factor on the CDC’s list is unwillingness to seek support due to the stigma attached to mental illness, substance use disorders and suicidal thoughts. Managers who have a basic understanding of how they can lend support can be a vitally important protective factor in preventing suicide. The more protective factors an employee has in place, the more likely they will be able to cope with life stress and challenges presented by COVID-19.
Lending support to an employee considering suicide is an intimidating proposition. To ensure managers are adequately prepared and feel confident to do this, you should address this in your program and talk openly about this risk to increase their knowledge and awareness. Remind managers in your organization that:
Caring managers who are trusted, approachable, display empathy, and promote a psychologically safe workplace can be a major protective factor to assist employees who are are at risk. These types of managers are more likely to be approached and to notice and ask employees questions such as, “How are you doing? Is everything OK?”
We will feel the impact of COVID-19 for months, if not years, and likely won’t fully understand the extent of the fallout for some time. Creating a supportive and open environment where all issues can be brought forward will help protect those who are vulnerable from making devasting decisions. We know that for every person who takes their own life, twenty-five other lives are profoundly and irrevocably effected. We all have a role to play in preventing this tragic turn of events.
Par Bill Howatt, Ph. D., et Louise Bradley
De nombreux dirigeants ont créé ou sont en train d’élaborer des programmes de santé mentale dans leur milieu de travail. La plupart sont fondés sur l’accessibilité, la transparence et la création d’un environnement où les employés se sentent à l’aise de parler des problèmes qu’ils vivent. De nombreux scénarios et situations sont prévus dans la planification de ces programmes, mais le suicide en demeure souvent exclu. Cela n’a rien d’étonnant, sachant qu’il peut être intimidant, voire épeurant, d’aborder le sujet du suicide. Toutefois, il est crucial de faire sentir aux employés que le sujet est « sur la table », avec tous les autres problèmes de santé mentale qu’ils pourraient extérioriser; autrement, les conséquences pourraient être accablantes.
Le suicide, un problème majeur à l’échelle de la planète, est l’une des principales causes de décès partout dans le monde, fauchant plus de 800 000 vies chaque année[1]. Pensez aux passagers d’un avion 747 et imaginez un de ces avions s’écraser tous les mois, toute l’année[2]. C’est à peu près le nombre de personnes qui meurent par suicide chaque année au Canada. Cela signifie que tous les jours, de 10 à 12 personnes en moyenne décèdent par suicide[3]. Les principales causes sont la maladie mentale et les troubles d’usage de substances[4].
Cette problématique était déjà de taille avant la COVID-19 au Canada, et la crise n’a fait qu’accroître le risque.
Nous pouvons nous attendre à ce que la détérioration de la santé mentale et le sentiment de déconnexion provoqués par l’isolement social et la distanciation physique, combinés aux éventuelles craintes pour la sécurité financière, accentuent le risque de suicide pour les mois et les années à venir. Mara Grunau, directrice générale du Centre for Suicide Prevention, a indiqué que chaque fois que le taux de chômage augmente de 1 %, on constate un bond de 0,79 % dans les taux de suicide[7].
Les gestionnaires ont un rôle à jouer en ce qui concerne la protection de la santé et de la sécurité psychologiques des employés dans leur milieu de travail, notamment en les empêchant de se causer à eux-mêmes des préjudices et de prendre la décision de mettre fin à leur vie.
Une première démarche importante qu’ils peuvent entreprendre est de se familiariser avec les facteurs de risque du suicide. Voici quelques-uns des facteurs de risque les plus courants définis par le Center for Disease Control (CDC)[8]:
Le CDC ajoute à cette liste de facteurs de risque la réticence à demander de l’aide en raison de la stigmatisation entourant la maladie mentale, les troubles de consommation de substances et les pensées suicidaires. La compréhension élémentaire par les gestionnaires des façons dont ils peuvent manifester leur soutien peut constituer un facteur de protection décisif dans la prévention du suicide. Plus le nombre de facteurs de protection entourant les employés est élevé, plus ceux-ci sont susceptibles d’être en mesure de composer avec le stress de la vie et avec les défis imposés par la COVID-19.
Venir en aide à un employé songeant au suicide est une tâche intimidante. Pour veiller à ce que les gestionnaires soient adéquatement préparés et qu’ils se sentent à l’aise d’intervenir, vous devriez incorporer ce sujet à votre programme et discuter ouvertement des risques afin de les sensibiliser et de les informer davantage. Rappelez à vos gestionnaires les notions suivantes:
Des gestionnaires bienveillants, dignes de confiance, faciles d’approche, qui font preuve d’empathie et qui promeuvent un milieu de travail sécuritaire sur le plan psychologique peuvent être un facteur de protection déterminant dans l’accompagnement des employés à risque. Ce type de gestionnaire est plus susceptible d’être approché par les employés, de prêter attention à ceux-ci et de leur poser des questions comme « Comment allez-vous? Est-ce que tout va bien? »
Nous continuerons de ressentir les répercussions de la COVID-19 pendant des mois, sinon des années, et il faudra attendre encore quelque temps avant d’en mesurer pleinement les effets. La création d’un environnement compatissant et ouvert où tous les problèmes peuvent être exprimés contribuera à protéger les personnes vulnérables en les empêchant de prendre des décisions funestes. Nous savons que pour chaque personne qui s’enlève la vie, 25 autres vies sont profondément et irrévocablement marquées. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention de ces événements tragiques.
1 World Health Organization. (2014). Mental health–Suicide prevention. Geneva, Switzerland. Retrieved August 1, 2014, from / Organisation mondiale de la Santé. La santé mentale en lien avec la prévention du suicide, Genève, Suisse, 2014. Consulté sur Internet le 1er août 2014: http://www.who.int/mental_health/prevention/suicide/suicideprevent/en/
2 https://www.suicideinfo.ca/how-many-people-die-by-suicide/
3 https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-624-x/2012001/article/11696-eng.htm
4 Mościcki EK. Epidemiology of completed and attempted suicide: Toward a framework for prevention. Clinical Neuroscience Research. 2001;1:310-23.
5 https://www.mentalhealthcommission.ca/sites/default/files/2020-05/nanos_covid_may_2020.pdf
6 https://www.iasp.info/
7 https://o.canada.com/news/heartbreaking-suicide-rates-expected-to-rise-as-covid-19-grinds-on/wcm/3f63ab8d-cfb0-4655-a998-d37e906c9b9f
8 https://www.cdc.gov/violenceprevention/suicide/riskprotectivefactors.html
Get to know the authors – Dr. Bill Howatt and Louise Bradley
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