
Le travail est excellent pour les adolescents. Il les aide à gagner en confiance, à apprendre à travailler avec différentes personnalités et à gagner leur vie. Mais les jeunes travailleurs doivent apprendre la différence entre les situations difficiles et les situations potentiellement dangereuses. Obtenez des conseils pour encourager vos enfants à faire confiance à leur instinct et à s’exprimer quand quelque chose semble clocher.a plupart des gens espèrent prendre une retraite anticipée, mais Rob Ellis dit qu’il suit le « plan liberté 93 ». Il veut consacrer sa vie à faire en sorte que ce qui est arrivé à son fils David n’arrive à personne d’autre.
Quand j’avais 16 ans, je travaillais comme hôtesse dans une chaîne de restaurants à Markham en Ontario. J’étais ravie de commencer et de gagner mon propre argent. Mais la toute première journée, mon gestionnaire, un homme dans la trentaine, m’a mis très mal à l’aise. Dès que je me trouvais en sa présence, j’avais ce sentiment répugnant que je ne pouvais pas vraiment m’expliquer. À ma troisième journée de travail, il a voulu me faire visiter la cuisine et l’arrière du restaurant. J’ai tout de suite senti que c’était une mauvaise idée, mais j’avais l’impression que je devais y aller. Alors, je me suis convaincue que j’étais paranoïaque et j’ai ignoré mon instinct. J’aurais aimé avoir interprété correctement ce malaise : un signe de danger.
Pendant la « visite », mon gestionnaire m’a emmené à la réserve, a fermé la porte et s’est mis debout devant elle, et il a immédiatement commencé à me harceler sexuellement. J’étais trop gênée d’en parler et j’ai finalement travaillé là-bas pendant six mois avec un homme qui me harcelait (et qui continuait à traiter toutes les filles qui y travaillaient de la même manière).
Malaise au travail
Si vous vous sentez mal à l’aise au travail, cela peut avoir plusieurs raisons. Cela peut être le fait de voir que le gestionnaire se comporte de manière étrange, de sentir que le dynamisme entre un chef et les employés n’existe plus ou d’avoir l’impression que travailler seule ne serait pas une bonne idée. Cela peut être le sentiment que l’environnement de travail n’est pas organisé comme il devrait ou peut-être de remarquer que les employés ne restent pas très longtemps. Alors, comment pouvez-vous aider votre jeune s’il est mal à l’aise au travail? La chose la plus importante est d’aider vos enfants à reconnaître ces sentiments d’inconfort et à s’exprimer quand ils sont convaincus que cela pourrait les protéger.
La différence entre malaise et des défis sains
Il est aussi important d’apprendre à vos adolescents comment différencier le danger des beaux défis normaux qui se présentent à eux au travail. Par exemple, si j’avais été gênée de répondre au téléphone, c’est quelque chose que j’aurai dû apprendre et à laquelle j’aurais dû m’adapter en tant qu’hôtesse. Évidemment, cela n’est pas un danger direct pour moi, mais cela me met mal à l’aise, car c’est nouveau pour moi. Une manière habile de s’exprimer dans cette situation serait de parler à un superviseur ou à un collègue et de dire « Répondre au téléphone et prendre les demandes des clients est nouveau pour moi. Peux-tu m’expliquer le processus? »
Sentir que nous sommes mis devant un nouveau défi n’est pas la même chose que de nous sentir mal à l’aise. Quand on est vraiment mal à l’aise, cela nous donne un sentiment d’appréhension et nous devons apprendre à nos adolescents de s’exprimer quand cela leur arrive.
Demandez à vos enfants : Écouter ton instinct, cela veut dire quoi?
Si je pouvais remonter le temps, la personne que j’étais à 16 ans dirait « Non, merci! » à la visite avec mon gestionnaire et elle dirait « Je ne suis pas à l’aise de faire cette visite seule, mais je serai heureuse de faire une visite en groupe en présence d’une gestionnaire femme. » Et je m’assurerai de dire cela devant un autre superviseur. Même s’il est raisonnable pour un gestionnaire d’emmener quelqu’un visiter les lieux, même seul à seul, le problème est qu’il m’avait déjà mis mal à l’aise. J’aurais pu le signaler aux ressources humaines ou à un autre gestionnaire, si j’avais été au courant de mes droits. Bien sûr, à 16 ans, je ne les connaissais pas. J’aurais dû le signaler immédiatement, surtout après qu’il m’ait harcelé, mais comme je l’ai déjà dit, j’étais gênée. Nous devons normaliser le fait de s’exprimer et faire comprendre à nos adolescents que le harcèlement n’est JAMAIS la faute de la victime. Cela ira loin pour les aider à se défendre.
Demandez à vos enfants : Et si cela t’arrivait?
Imaginer des scénarios avec votre adolescent est une façon utile de planifier les situations qui pourraient se présenter au travail :
- Et si on te demandait d’effectuer un travail sur lequel tu n’as pas reçu de formation (par exemple, conduire un chariot élévateur)?
- Que ferais-tu si on te demandait de travailler seul?
- Comment réagirais-tu face à un client en colère?
- Et si le gestionnaire parlait en mal des employés à toi?
- Si tu avais l’impression qu’il serait dangereux d’être seul avec quelqu’un, comment ferais-tu en sorte que cela n’arrive jamais?
- Et si quelqu’un ne travaillait pas de manière sécuritaire ou ne respectait pas la loi?
Nous avons tous eu un premier emploi et il nous est arrivé à tous de nous sentir en danger ou mal à l’aise, et malheureusement, bien trop souvent, les jeunes travailleurs ignorent ces sentiments et continuent à travailler. Mais quand votre enfant est mal à l’aise, il peut (et il devrait) s’exprimer. Cela peut lui épargner des torts émotionnels et physiques, et il serait certain de ne pas avoir une histoire comme la mienne à raconter.