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Selon le WSIB, les accidents de véhicules à moteur figuraient parmi les principales causes de décès liés au travail en Ontario chaque année au cours de la dernière décennie.
Les médias rendent régulièrement compte d’accidents touchant des travailleurs (généralement des ouvriers de plein air ou du bâtiment), qui sont heurtés, blessés, voire tués par des véhicules. Ces récits présentent généralement des points communs : le travail s’effectue souvent à proximité de véhicules rapides ou de grande taille avec une visibilité limitée. Dans cette optique, il est primordial que votre adolescent prenne toutes les précautions possibles pour se protéger des véhicules sur les chantiers. Voici ce qu’il faut enseigner à vos enfants concernant le travail autour des véhicules. 1. Tenez compte des règles relatives aux équipements de protection individuelle (EPI)
Votre adolescent n’appréciera peut-être pas le style d’un vêtement orange vif, mais il se sentira reconnaissant lorsque celui-ci le protégera des blessures. Il devrait toujours porter un gilet haute visibilité lorsqu’il travaille à proximité de la circulation. Les employeurs qui ne le rendent pas obligatoire sont passibles de poursuites judiciaires, car le port de gilet de signalisation est une obligation légale pour les personnes travaillant à proximité de véhicules.
2. Ne supposez jamais que quelqu’un d’autre veille à votre sécurité
L’employeur de votre adolescent peut et doit prendre toutes les mesures de précaution raisonnables pour garantir sa sécurité au travail. Cependant, cela ne suffit pas forcément à garantir la sécurité de votre enfant. Rappelez à votre adolescent d’être vigilant, de se montrer prudent et de toujours envisager le risque lorsqu’il travaille à proximité de véhicules. Rappelez-lui l’importance d’éviter de se trouver dans les angles morts et de rester à l’écart de la trajectoire des véhicules.
3. Les signaux sonores sont-ils toujours activés lorsque les véhicules reculent ou en présence de circulation?
Demandez à votre adolescent ce qu’il remarque lorsqu’il est au travail. Une personne est-elle toujours chargée de la signalisation? Est-ce que la personne concernée est toujours présente et prête à aider les véhicules à reculer sur le chantier? Si ce n’est pas le cas, c’est un signe qui ne trompe pas. Il devrait y avoir plusieurs travailleurs sur chaque site, chacun avec un rôle différent à jouer pour garantir la sécurité de tous.
4. Les horaires de travail sont-ils fixés pendant les périodes moins chargées? Pensez à demander des horaires différents.
Une étude récente réalisée à Sudbury a évalué les risques que les chantiers routiers nocturnes représentent pour les travailleurs. Cette étude a démontré que même si la congestion pouvait être moins élevée la nuit, la visibilité des travailleurs serait moindre, avec plus d’ombres et d’éblouissements. Elle suggère également que le niveau d’attention des travailleurs peut naturellement faiblir la nuit. Si votre adolescent travaille dans l’obscurité, vérifiez s’il peut envisager, avec son employeur, la possibilité de travailler en journée lorsque sa vigilance est accrue et qu’il a une meilleure visibilité.
5. Communiquez efficacement
Votre adolescent devrait toujours faire preuve de communication claire avec ses collègues. Par exemple, il peut indiquer sa position en utilisant un talkie-walkie, signaler son itinéraire aux autres travailleurs sur un chantier ou faire attention à établir un contact visuel avec les conducteurs de véhicules pour s’assurer qu’ils sont conscients de sa présence.
Quand votre adolescent choisit un travail impliquant des véhicules, la sécurité doit être à l’ordre du jour. Les accidents impliquant des véhicules motorisés étant à l’origine de nombreux décès liés au travail chaque année en Ontario, il est crucial de préparer votre adolescent. En gardant ces éléments à l’esprit, votre adolescent pourra pointer en toute confiance.